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Comment je suis devenue développeuse chez WeLoop

Victor Arfi,

Il y a un an, je commençais une formation de 2 mois chez Ironhack pour devenir développeuse web. Un changement radical.

Pourquoi j’ai appris à coder

Après mon diplôme d’école de commerce, je voyais mon chemin tout tracé en Marketing dans le Luxe ou la Mode. Un peu cliché. À 26 ans, j’étais confortablement en CDI dans une des plus prestigieuses Maisons de Luxe. Et puis je me suis aperçue que cela devenait trop facile et que quelque chose me manquait : je n’avais plus l’impression de vraiment apprendre. 

J’ai commencé alors à me poser des questions sur mes choix professionnels. Coïncidence ou non, c’est à ce moment là que j’ai entendu parler des “bootcamps” de code. Après avoir lu des articles, discuté avec des reconvertis, participé à des initiations, je me suis vite rendu compte que coder me correspondait et surtout m’amusait. J’étais tellement fière de moi quand je découvrais le résultat de mes lignes de code à l’écran !  Et surtout qu’il y avait une multitude de choses à découvrir et apprendre… Un nouveau monde s’ouvrait à moi.

Après une longue période de réflexion, je décide de quitter mon job pour apprendre à coder.

Mes 2 mois dans le bootcamp d’Ironhack

Ces formations courtes pour apprendre à coder sont toutes surnommées bootcamp et ce n’est pas un hasard : le rythme est vraiment, vraiment, vraiment intense. Au bout de quelques semaines, on se surprend à être capable de coder des applications en HTML, CSS et JavaScript. Les 2 mois passent à une vitesse folle et il est déjà temps de chercher un job.

L’école nous permet de rencontrer une vingtaine d’entreprises lors de sessions de recrutement mais également des RH de talent.io, une plateforme pour trouver un poste dans la tech. Quelques jours plus tard, plusieurs entreprises me contactent depuis cette plateforme. 

Les entretiens s’enchaînent et en 2 semaines j’ai déjà 3 offres. Dont WeLoop pour un poste en tant que Développeuse Front-end sur React. Je réfléchis, je dresse des listes de pour ou contre pour chaque entreprise. Finalement je n’attends pas de finir tous les process pour choisir WeLoop et ce pour deux raisons majeures : 

  • WeLoop est le produit que j’aurais aimé avoir sur les outils que j’utilisais dans mes expériences précédentes. 
  • La V2 est en cours de développement : quoi de plus excitant que de créer une nouvelle version d’un produit from scratch !

Être développeuse chez WeLoop

Mon arrivée chez WeLoop

En choisissant l’aventure chez WeLoop, je sais que tout sera complètement différent de ce que j’avais pu connaître :  l’équipe est composée d’une dizaine de personnes et à 90% masculine. A vrai dire, j’appréhende mon intégration. Pas seulement parce que je suis la seule fille de l’équipe produit, mais aussi par mon statut de “junior”. Je doute : est-ce que j’ai suffisamment le niveau pour être vraiment développeuse ? C’est ce qu’on appelle le syndrome de l’imposteur…

Mais l’équipe produit sait me mettre à l’aise : je me sens libre de poser des questions sans me sentir ridicule, les petites tâches me sont réservées et j’ai surtout la chance d’être épaulée par un binôme qui sait se rendre disponible pour moi.

Au début, il faut surtout se familiariser avec l’application et se plonger dans les centaines de fichiers de code qui existent déjà. Au fur et à mesure, j’ajoute mes pierres à l’édifice. Même si elles sont petites au début, j’aide à construire la V2 avec toute l’équipe. Au fil des semaines, je me rends compte que je suis tout de même productive ! 

Une nouvelle manière de travailler

Je n’avais jamais travaillé en mode “agile”. Process complexes,  peu de transparence, prises de décision longues, réunions à n’en plus finir faisaient auparavant partie de mon quotidien. Désormais, on planifie des objectifs sur une courte période, on teste puis on adapte selon les retours que l’on peut avoir au lieu de passer trop de temps à tergiverser.

Comment ça se passe ? On travaille par période de deux semaines, qu’on appelle les sprints. Avant chaque sprint, on définit tout ce qui doit être réalisé pour les deux semaines suivantes. On évalue chaque tâche selon le temps, la difficulté et l’inconnu qu’elle suscite, on les priorise puis on se les partage. Je me rends compte que c’est un vrai travail d’équipe : pour une tâche, on peut être plusieurs à travailler dessus. Il faut alors se coordonner, réfléchir ensemble pour anticiper les besoins et donc bien communiquer pendant tout le sprint. 

Chaque matin, on prends une vingtaine de minutes pour faire ce que l’on appelle la daily. On fait le point sur Jira, l’outil que l’on utilise qui liste les différentes tâches et leurs avancées . Chaque personne explique ce qu’elle a codé la veille, ce qu’elle compte faire aujourd’hui et s’il y a des blocages. Dans ce dernier cas, on essaie ensemble de trouver une solution. Puis la journée commence. On code, on code, et surtout on teste. 

Ce qui est plus difficile pour moi, c’est d’anticiper tous les comportements des utilisateurs et les différents scénarios. Forcément, j’en oublie de part mon manque d’expérience. Heureusement, une fois que je pense que ma tâche est terminée, elle est vérifiée par mon binôme qui la re-teste et lis mon code pour s’assurer qu’il soit assez optimal. Côté design, il faut aussi avoir l’oeil ! Les UX UI designers nous fournissent des maquettes qu’il faut respecter au pixel près. De la même manière, on présente notre travail a un designer pour qu’il valide la conformité avec la maquette. Finalement, être développeuse ce n’est pas être seule devant son écran toute la journée et c’est tant mieux ! Il y a en fait beaucoup d’échanges : un vrai travail d’équipe.

Puis, à la fin de chaque sprint, on réalise la review et la rétro. La review consiste à reprendre tout ce qui a été développé pendant le sprint et s’assurer du bon fonctionnement. Et c’est là qu’on se rend compte, même avec une petite équipe, qu’on peut faire beaucoup de choses ! Quant à la rétro, je trouve que c’est quelque chose qui devrait être fait dans tous les services et secteurs d’activité. C’est un moment d’échange, où tout le monde peut s’exprimer : comment se sont déroulées les deux semaines, ce qui pourrait être amélioré, ce qui a bien fonctionné ou pas, etc…

Conclusion

De feature en feature, j’approfondis tout ce que j’avais pu apprendre pendant ma formation. Après 9 mois en poste, je continue chaque jour à apprendre et c’est ce qui me fait lever chaque matin. Ce qui me semblait extrêmement complexe il y a quelques mois me parait désormais plus abordable. Chaque début de sprint reste pour moi un challenge mais j’ai toujours hâte de le commencer car je sais que je vais découvrir de nouvelles choses. Et je suis toujours fière lorsque je vois mon travail en “prod” et que des clients vont utiliser ce que j’ai codé ! J’ai désormais l’impression de faire quelque chose de concret. 

Grâce à toute l’équipe et plus particulièrement grâce à mon binôme, Julien,  j’ai pu monter en compétences en quelques mois. Je les remercie de n’avoir pas eu peur de prendre une junior et de m’avoir fait confiance. J’ai déjà pu apprendre énormément chez WeLoop. Mais heureusement, j’ai encore tellement de choses à découvrir…